La recherche utilitaire

 
 
ru 2007

LA RECHERCHE UTILITAIRE
( Des chiens au service de l’homme)
 
                Discipline officielle de la Société Centrale Canine, elle consiste à apprendre au chien à suivre la trace odorante laissée au sol par une personne, afin de retrouver son itinéraire et ainsi la découvrir de même que les objets qu’elle a pu égarer.
                Cette discipline a principalement trois objectifs :
-          le premier aux yeux de la S.C.C. est le but sportif, par la recherche de la réussite du binôme homme – chien face aux tracés auxquels ils sont confrontés dans les épreuves.
-           le second consiste à exploiter au maximum les possibilités olfactives du chien en le confrontant à une grande diversité de difficultés ( topographiques, météorologiques et de délai)
-          le troisième, qui m’est le plus cher, est la possible mise à la disposition des pouvoirs publics en vue de rechercher des personnes égarées.
 
I ) QUELQUES EXPLICATIONS POUR COMMENCER :
 
                Lorsqu’une personne se déplace, il se détache de sa peau des pellicules, qui vont se déposer sur le sol. Celles-ci dégagent une odeur caractéristique de chaque individu. Il faut en effet savoir que dans les effluves humaines vous avez une composante d’espèce, une composante familiale et une composante individuelle.
Les amas de pellicules vont ainsi constituer un couloir d’odeurs retraçant l’itinéraire de la personne et possédant une certaine rémanence dans le temps. A cette odeur humaine, s’ajoute selon le support une odeur « végétale » créée par l’écrasement de la flore et de la micro faune sous le pas du promeneur. Celle – ci sera également différente d’un individu à l’autre, puisque fonction de son poids et de sa taille. C’est la somme de ces odeurs qui constitue la piste odorante que va suivre le chien.
                Les pellicules sont portées par l’air et donc sujettes au caprices de ses courants. Le vent peut ainsi déporter les particules odorantes. Le relief jouera également son rôle en générant des tourbillons d’air ou en arrêtant les particules. Le conducteur devra donc apprendre à travailler en tenant compte du vent et du milieu.
                Les odeurs sont volatiles et leur dégagement, comme leur conservation, seront influencés par la température et l’hygrométrie. Là encore ce seront des éléments à prendre en compte dans l’interprétation du travail du chien, sachant également que ces paramètres ont aussi une action sur la fonctionnalité de la muqueuse olfactive de l’animal.
                Dernier point, l’odeur s’atténue et se modifie au fil des heures. C’est pourquoi l’apprentissage devra s’échelonner selon ce critère pour que le chien puisse intervenir dans différents délais en étant tout aussi efficace.
Après ces quelques précisions, voyons ce que l’on entend par recherche utilitaire.
 
II ) LES EPREUVES DE LA S.C.C.
 
Comme les autres sports, elles se dychotomisent en :
Brevet, classe 1, classe2 et classe 3
 
II.1) Descriptifs des différents niveaux :
 
                                               II.1.1.) Le brevet
 
 
 Il consiste en une piste de 1 kilomètre, tracée une heure trente avant la mise en piste du chien, principalement sur une assise verte ( herbe, cultures) et / ou des chemins de terre.
L’aire de départ se situe dans un rayon de cinq mètres autour du juge et un objet y est déposé. Quatre autres objets sont perdus sur le parcours, qui comporte au moins deux carrefours.
En début de piste, un objet de référence appartenant au traceur est remis au conducteur, qui le fait renifler à son chien avant de la mettre en piste.
L’équipe dispose de trente minutes pour découvrir le disparu.
 
                               II.1.2.) La classe 1
 
La piste, cette fois, est tracée deux heures avant la mise en application du chien.
Sa longueur oscille entre un kilomètres deux cent et un kilomètre cinq cent.
Le traceur démarre d’un champ ou d’une friche, y dépose un objet personnel (gant, mouchoir, tee shirt…) et prend la direction convenue. Au cours de son parcours, il adoptera une allure de promeneur avec une séquence de marche très lente sur cinquante mètres et une autre de marche rapide sur la même distance. Il peut se laisser attirer par une trouée dans une haie, franchir une clôture ( électrique ou de barbelés), transpercer une partie de forêt sans taillis ou encore traverser une route à circulation limitée pour en ressortir de l’autre côté. Il emprunte essentiellement des chemins d’herbe, de terre, de pierre ou de sable, mais peut longer une route et même sauter des fossés.
 
Sur la piste, l’individu dépose cinq objets tous les deux cent cinquante mètres environ. Il peut en cacher certains surtout dans les endroits passant et même en accrocher un à cinquante centimètres du sol.
L’équipe a une heure pour réussir.
 
                                                              II.1.3) La classe 2
 
 
 
L’âge de la piste est cette fois de deux heures trente et sa distance comprise entre un kilomètres huit cent et deux kilomètres.
Le départ se rapproche d’une situation réelle. Il peut s’effectuer d’une aire de pique-nique, d’un hangar agricole, d’un véhicule en bord de chemin, d’un parking en forêt…
Le traceur part dans la direction prévue et perd un premier objet à environ cent cinquante mètres de la sortie de l’aire de départ. Quatre autres objets personnels seront déposés, cachés ou accrochés tous les trois cent mètres. La personne effectue son parcours au pas de promenade, mais adopte une marche très lente sur une centaine de mètres et un pas de course sur une distance équivalente. Qui plus est, une pause d’une minute est réalisée à plus de cent mètres d’un objet. Parmi les difficultés introduites, on peut rencontrer une ou plusieurs traversées de haies touffues, un franchissement d’un obstacle contournable de un mètre cinquante de haut, un passage à proximité de bâtiments ou d’habitations, l’emprunt d’une route à faible circulation…
Le temps accordé est toujours d’une heure.
 
                                                                              II.1.4.) La classe 3
 
 
  
                                                                                                                                                                                           
 
La piste est tracée quatre heures avant le départ du chien sur une distance de deux à deux kilomètres et demi.
Le départ est toujours proche d ‘une situation réelle. Il peut se faire d’une maison de retraite, d’un centre aéré, d’un stade, d’une forêt, d’une carrière, d’un parking ou d’une aire de jeux.
Au cours de son itinéraire, le poseur adopte un pas de promeneur avec des séquences de marche très lente et de pas de course. Deux points chauds(arrêt de deux à trois minutes) sont réalisés à au moins 150 mètres d’un objet.
Le traceur peut traverser une cour de ferme, passer dans un petit groupe d’habitation, un petit hameau ou un lotissement, ou encore pénétrer un faubourg sur 150 mètres.
La traversée de route à grande circulation ou de ville est interdite.
Le premier objet est laissé à 150 mètres de la sortie de l’aire de départ. Les quatre autres sont perdus tous les 400 mètres, l’un d’eux pouvant être accroché à une branche ou à une clôture.
L’équipe dispose ici d’une heure et demi pour découvrir le poseur.
               
                                               I.1.5.) Le challenge Pierre ROBY
 
Ce challenge est ouvert aux chiens ayant obtenu une mention en classe 3. Les parcours font en moyenne 3 kilomètres avec 6 heures de refroidi.
Le classement se fait selon :
-      la mention obtenue
-          le nombre d’objets découverts
-          le temps mis
Si aucun chien ne sort des aires de départ, le challenge sera accordé au travail le plus méritant à condition que tous les parcours soient finis à titre d’entraînement.
 
                                               II.2.) Les conditions d ‘admission
 
                                                               II.2.1.) Conditions générales :
 
Il faut avoir une race de travail reconnue par la S.C.C. et possédant un carnet de travail. Cela implique la possession soit : - d’un certificat de naissance
-          d’un pedigrée
-          d’un certificat d’ascendance
-          d’un récipissé de déclaration de naissance
-          D’un pedigree étranger émanant d’un organisme affilié à la F.C.I.
Les chiens mono ou cryptorchide ne sont pas acceptés.
Les chiennes en chaleur , par contre, sont admises à participer aux épreuves.
Le conducteur doit appartenir soit
- à un club affilié
- à un club en cours d’affiliation
- à la Société Canine Régionale
- à un club de race ;
On ne peut présenter plus de deux chiens dans la même journée, ni plus de deux chiens dans la même classe, se déroulant sur deux jours.
 
                                               II.2.2) Conditions d’admission dans chaque classe :
 
                                                               II.2.2.1.) Le Brevet
 
Le chien doit passer le test du coup de feu.
Les qualificatifs obtenus sont les suivants :
                BON : Découverte de la personne – 0 objet
                TRES BON : Découverte de la personne – 1 objet
                EXCELLENT : Découverte de la personne - au moins 2 objets
Si l’équipe obtient la mention excellent, il sera noté sur le carnet de travail :
Brevet de recherche utilitaire réussi – mention :
 
                                                               II.2.2.2 ) La classe 1
 
Les qualificatifs sont les mêmes que pour le brevet.
Une mention ASSEZ BIEN a été ajoutée pour reconnaître le travail de l’équipe. Elle est obtenue, si le chien découvre son 3ème objet , mais ne découvre pas la personne. Elle ne compte pas, pour passer à la classe supérieure.
Pour passer à la classe supérieure, l’équipe doit obtenir deux mentions, sous deux juges différents, dont une excellente et une hors de sa zone d’influence.
On peut rester en classe 1 autant que l’on veut.
 
                                                               II.2.2.3) La classe 2
 
Mêmes qualificatifs que pour la classe 1
Pour passer en 3, il faut obtenir deux mentions sous deux juges différents, dont aiu moins une excellent et une hors régionale.
 
                                                               II.2.2.4) La classe 3
 
Pour la valider, il faut obtenir une mention, quelle qu’elle soit.
Les Qualificatifs sont les suivants :
                EXCELLENT : Découverte de la personne et 3 objets au moins
                TRES BON : Découverte de la personne et 2 objets
                BON : Découverte de la personne et un objet
                ASSEZ BON : Découverte de la personne sans objet
 
 
 
 
                                               II.3) LE DEROULEMENT DES EPREUVES :
 
                                                               II.3.1) Principes généraux :
               
Les épreuves se déroulent sur un week-end. Les postulants doivent être présents dès le samedi matin.
Elles comprennent au minimum 6 chiens.
Pour chaque parcours, est établi un descriptif de parcours et un profil sur carte IGN. Doivent être également effectués un tableau horaire ( heure départ poseur, heure prise de piste, heure fin de recherche) et un profil général des parcours avec le nom des poseurs et les heures de prise de recherche. Le juge peut suite à la visite des parcours les modifier à sa guise.
Le personnel nécessaire aux épreuves comprend : un commissaire au juge, qui connaît tous les parcours, un commissaire aux concurrents, plusieurs poseurs, des chauffeurs, un secrétaire, du personnel pour les casse-croûte, petits déjeuners et déjeuners.
Le tirage au sort est effectué 30 minutes avant le départ du premier chien. Deux postulants peuvent éventuellement être tirés en même temps sur accord du juge.
L’objet de référence est remis au postulant 30 minutes avant le départ.
L’ensemble des postulants se doit d’être présent dès le début des épreuves. A l’exception des équipes tirées au sort , les autres conducteurs sont invités à suivre les parcours derrière le juge et le commissaire aux pistes. Cette possibilité de voir le travail des différents chiens donne un attrait supplémentaire à cette discipline et génère une certaine convivialité.
 
                                                               II.3.2.) Les objets :
 
Les objets doivent être strictement personnels et d’un usage courant : porte-monnaie, gant, casquette, stylo, écharpe, peigne, portefeuille, chaussette, lacet, tee-shirt….
Si un objet a disparu, mais que le chien marque clairement son emplacement, il sera comptabilisé.
Les objets peuvent être rapportés au maître par le chien ou marqués par une position ( assis ou couché).
               
                                                               II.3.3.) Le comportement des postulants :
 
Le postulant effectue tout d’abord une enquête de départ, afin de connaître l’identité, l’aspect physique, la tenue vestimentaire, voire la personnalité du disparu, ainsi que le lieu et le moment de la disparition.
Une fois l’enquête réalisée, le postulant dispose d’une grande liberté dans la conduite de son chien. Il décide de l’endroit où il le met en application et peut le suivre, comme il l’entend ( en libre ou en longe). Il peut remettre son chien en recherche de parcours, où bon lui semble, le faire quêter et même interroger des passants sur le parcours. Il a également la possibilité de mettre son chien au repos ou l’abreuver à sa guise. Il peut l’encourager sur des franchissements d’obstacles et même l’aider. Le contre pied de cette liberté est quelle implique de bien connaître son chien et de parfaitement savoir interpréter ses comportements et attitudes.
En bout de piste, le chien doit clairement identifier le traceur, mais n’est pas obligé d’aboyer.
 
III ) PRINCIPES DE FORMATION DES CHIENS DE R.U. :
 
                                               III.1.) L’apprentissage du pistage :
 
                Au début, on commence par de simples lignes droites, le but étant de faire comprendre au chien ce que l’on attend de lui et de lui faire assimiler le commandement de base « cherche » ou « ta piste ».
Les premières pistes sont réalisées sur le maître, l’animal étant tenu par un aide. Par la suite, on aura recours à des personnes connues du chien, puis inconnues.
Au fur et à mesure des entraînement, on allonge les pistes, on introduit des changements de direction. Sur la piste, on dépose des objets de matières diverses, que l’on demandera au chien de rapporter ou de marquer selon sa tendance naturelle et son caractère.
Ces objets vont aider le chien à venir à bout de pistes, qui s’allongent et que l’on complique petit à petit.
La première partie de la formation s’effectue sur des terrains relativement vierges d’odeurs étrangères ( champs, friches..) et lorsque le chien possède une certaine technique de pistage, on peut s’orienter vers l’utilitaire.
 
 
 
 
 
 
                                               III.2.) Evolution vers l’utilitaire :
Elle comporte plusieurs étapes.
 
                                                               III.2.1.) Introduction des variétés de terrain et des obstacles :
 
                On commence par introduire un franchissement de chemin au milieu de la piste, puis un longer des chemins, puis un croisement chemin/chemin. Au début, le choix se porte sur des lieux peu fréquentés, puis de plus en plus animés. Le chien sera ainsi confronté à des odeurs autres que celle qu’il doit suivre. Il va apprendre également à croiser des promeneurs, des cyclistes, des chiens, des chevaux, du gibier, du bétail… Le but de l’entraînement est ici de lui faire voir le maximum de choses en variant les lieux ( plaine, forêt, base de loisir …), les horaires (il y a plus de monde dehors le samedi après – midi que le jeudi matin !).
Il faut également préparer le chien au franchissement d’obstacles ( fossés, cours d’eau, clôtures, pont…). Pour ce faire, ces difficultés seront introduites sur des pistes plus simples les premières fois et le maître après avoir observé le comportement du chien pourra l’aider si nécessaire.
 
                                                               III.2.2) Refroidissement des parcours :
 
                Si au début, les pistes sont tracées juste avant de mettre le chien en route. Par la suite, on va progressivement vieillir le parcours ( 15 minutes, 30, puis une heure …jusqu’à 12, 24 ou 36 heures). Cependant, on veillera à revenir régulièrement à des tracés plus chauds pour d’une part remotiver le chien, et d’autre part le maintenir polyvalent au niveau des délais d’intervention.
 
                                                               III.2.3) Les objets :
 
                Au fil des pistes, le traceur veillera à varier les objets ( cuir, bois, tissus, plastique, métal, du porte clé à la chaussure ou au vélo), ainsi que leur mise en place (posé, caché, accroché, enterré, jeté à l’écart) et leur nombre ( de 0 à beaucoup selon la difficulté de la piste et l’objet de l’entraînement).
 
                                                               III.2.4) Travail des aires de départ :
 
                On commence par des recherches d’objet de départ dans une friche de petite superficie, puis de plus grande surface. Le maître apprend ici à mettre son chien en place par rapport au vent. Le chien, lui, s’initie à la quête en z. Lorsque l’animal s’aguerrit à cet exercice, l’objet de départ disparaît, le chien apprend alors à rechercher la trace de départ.
Dans un deuxième temps, on varie la nature de l’aire de départ, pour évoluer vers des aires de plus en plus parasitées ( champs ou friches, puis bord de chemin, aires de jeux calmes, puis terrain de foot, parking …). Lors de certains entraînements, on pourra aussi faire partir le chien d’un vélo ou d’une voiture ou encore d’un abri-bus.
 
                                                               II.2.5) Abords de milieu urbain :
 
                Lorsque l’équipe cynophile commence à être à l’aise en milieu campagnard ou forestier, on peut commencer à approcher les habitations. Le chien va alors apprendre à travailler malgré les chiens, qui lui aboient dessus derrière les portails ou même qui lui courent après dans la rue ; à ignorer les chats qui lui détalent sous le nez et autres distractions. Le maître, lui, doit s’habituer à conduire son chien en prenant garde aux voitures, aux vélos, aux passants. La façon de travailler du chien évolue également du pistage vers la quête. De fait, le bitume conserve mal les effluves, qui vont plutôt s’arrêter sur les murs et bordures végétales. Le conducteur doit, par conséquent, s’adapter afin de bien lire son chien et ainsi correctement interpréter son travail.
On commence par longer quelques habitations, puis on va tracer des pistes se terminant ou traversant un lotissement ou un petit bourg. Petit à petit, on va vers de plus en plus de milieu urbain. Mais attention, il faut veiller à maintenir une grande variété dans les profils de parcours, de manière à ce que le chien continue à savoir travailler sur les différents types de supports.
 
                                               III.3) Evolution vers l’opérationnel :
 
                Pour ceux, qui comme moi, ont l’intention de se mettre à la disposition des autorités pour la recherche de personnes égarées, il faut ensuite dépasser les profils de parcours des épreuves pour évoluer vers le réel.
C’est donc là que l’on va dépasser les 6 heures de refroidi pour monter à 12, 24 ou 36 heures. Il est intéressant de baser les entraînements sur des scénarios de disparition ( fugue d’une maison ou d’une école, personne alzheimer partie de chez elle ou de sa maison de retraite et qui s’est égarée, déséquilibré mental enfuit de son hospice, personne dépressive sous l’effet de médicament ou d’alcool partie errer…). Tout ceci implique une bonne imagination au niveau des tracés ( en introduisant des séquences de tourner en rond ; en terminant la piste sur la route, le traceur étant parti en stop…) ainsi qu’une grande diversité
Il faut cependant savoir revenir régulièrement à des tracés plus simples, plus courts ou plus chauds pour construire et conserver une bonne motivation du chien, que l’on confronte à des défis permanents.
 
                               IV) LA MISE EN PRATIQUE OPERATIONNELLE :
 
                Pour ceux, qui le veulent, il est possible de se mettre à la disposition des autorités pour rechercher des personnes disparues. Pour cela, il faut se mettre en contact avec les services de police et de gendarmerie et savoir s’imposer comme compétent et efficace.
On peut être réquisitionné dans les cas de disparition suivants :
-          disparition d’enfant ( fugue, enfant perdu en forêt ou dans un parc…)
-          disparition de personnes âgées
-          Disparition d’adulte ( sous l’effet de substances altérant ses capacités mnésiques et intellectuelles, sportif ayant eu un malaise ou un accident dans la pratique de son sport, personnes dépressives ou atteintes de troubles mentaux ou mémoriels…)
Si c’est passionnant de se mettre ainsi au service d’autrui, il faut quand même savoir que cela implique de se rendre disponible et de s’engager à maintenir son chien opérationnel.
Qui plus est, c’est un travail très particulier, car on part dans l’inconnu le plus total et malheureusement souvent pour n’aboutir à rien ou pas grand chose, si la personne a pris le bus, le train ou fait du stop. C’est frustrant pour le maître comme pour le chien ! L’entraînement est alors là également pour relancer et entretenir la motivation du chien. En intervention cependant le fait de faire intervenir successivement plusieurs chiens peut, par contre, permettre de valider le travail du premier lorsque le (ou les) autre(s) confirme(nt) son travail et ainsi conforter le maître et donner du crédit aux yeux des autorités.
Le moteur d’un tel labeur : la joie de retrouver un jour une personne et ainsi d’apporter le plus grand bonheur ou un soulagement ( si la personne est décédée) à la famille. Cependant, même dans le cas où le chien ne trouve rien, le fait d’avoir engager une ou plusieurs équipes cynophiles constitue déjà un élément de réconfort pour les proches.
 
 
 
En conclusion, je dirai que la recherche utilitaire est une belle discipline, utiles comme son nom l’indique, certes très prenante, mais qui conduit l’équipe cynophile à un degré de complicité rare, car l’homme doit parfaitement connaître son chien et lui faire confiance (confiance amenée par un travail assidu aboutissant à un chien fiable).

Photos concours ru 2007
http://aol.pixum.fr/viewalbum/id/4552098




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